Chers Anciens,

Je me permets de vous écrire ici avec respect et franchise, dans un esprit d’unité, même si nos vécus à Riaumont peuvent être très différents.
Depuis quelque temps, de nombreuses publications et fausses informations circulent dans les médias et sur les réseaux, portées notamment par une journaliste extérieure à Riaumont, qui parle au nom de tous les anciens. Comme si nous avions tous été brisés par cette institution. Certains parmi nous se reconnaissent dans ce récit douloureux et leur parole mérite d’être entendue.

Mais beaucoup d’autres, tout aussi légitimes, ont un vécu très différent : positif, constructif, parfois même fondateur dans leur parcours personnel et familial. Or ces témoignages sont systématiquement ignorés, voire étouffés.

Aujourd’hui, nous lançons un collectif de victimes de diffamation et une campagne de soutien pour riposter à une parole dominante qui écrase toute nuance. Trop, c’est trop. Nous refusons que la mémoire soit monopolisée, que des vies entières soient réduites au silence ou à la honte. Nous affirmons haut et fort une autre réalité, celle de ceux pour qui cette œuvre a été un appui, un socle, une lumière. Ce n’est ni du déni, ni de la provocation : c’est un droit fondamental à la parole, à la vérité. Nous ne nous tairons plus.

Dans cet esprit, nous proposons aussi des pistes d’amélioration, de vigilance, et de réforme concrète (formation des encadrants, contrôles externes, modernisation pédagogique…), afin de faire évoluer l’institution sans la détruire.
Nous vous invitons à découvrir cette démarche et à y participer librement, que ce soit en tant qu’ancien, parent, guide, scout, ou ami de Riaumont.

 

Patrice G.

(témoignage sur Riaumont en 1971–1974)

"le 5 juin 2025

Soutien au Collectif de la Diffamation sur Riaumont.

Ancien de Riaumont de 1971 à 1974, où j’ai passé d’agréables années, le scoutisme m’a beaucoup apporté. Oui nous avons creusé, pioché, porté, charrié beaucoup de choses ; mais cela nous a forgé, mentalement et physiquement. Nous avons appris à travailler main dans la main, à s’aider dans les moments difficiles. J’ai découvert d’autres horizons, dans toute la France et à l’étranger pendant nos camps et nos sorties.

J’ai eu des moments privilégiés dans certaines occasions, le Père REVET m’emmenait souvent avec lui lorsqu’il allait voir des antiquaires, avec le Père Argouarc’h, jamais ils n’ont eu de gestes ou de paroles déplacés à mon égard.

Pendant mon séjour en placement à Riaumont, je n’ai jamais vu un prêtre ou un éducateur avoir un comportement outrageux ou avoir des gestes tendancieux envers qui que ce soit. La vie n’était pas simple, entre les travaux, notre scolarité, les offices religieux, nos sorties et camps scouts, mais on s’y faisait avec le sourire. Mais notre quotidien ne se résumait pas qu’à cela, on avait des loisirs : piscine tous les mercredis, randonnées à vélo, foot-ball, le théâtre, et sortie à Lens au stade BOLLAERT. Grâce à Riaumont, j’ai fondé ma famille et suivi une carrière militaire.

Je ne comprends pas certains anciens que j’ai connu diffamer Riaumont à ce point. Je pense que beaucoup n’auraient pas connu tout ça s’ils étaient restés dans leur famille. Oui le Père Revet était sévère avec ceux qui ne respectaient pas les règles de l’institution. Je ne remercierai jamais assez RIAUMONT pour m’avoir apporté tout cela, et je me joins au collectif pour défendre notre maison et son entité."

 

Christian C.

(témoignage sur Riaumont vers 1964-1971)

"Je suis un ancien du village de Riaumont... J’étais un enfant perdu, traumatisé, ayant peur de tout le monde.

Quand quelqu'un s'approchait de moi, je me mettais à genoux, les mains sur la tête, pour me protéger de peur que l'on me batte. C'est la protection de l'enfance qui m'a envoyé au village. Grâce aux Pères et aux éducateurs qui m’entouraient j'ai repris confiance en moi, grâce à l’éducation reçu et l'amour.

J'ai appris les valeurs de la vie, le respect. Je serais devenu un délinquant, livré à moi même. Le scoutisme m'a beaucoup aidé. Sous la tutelle du Père Argouarc’h avec de nombreuses sorties hors du village de Riaumont j'ai découvert mon pays et d'autres pays. La nature, avec des jeux de piste, la forêt noire qui reste un souvenir inoubliable, Saint-Cyr Coëtquidan. Et bien d'autres endroits aussi merveilleux comme la mer, la montagne (j'aimais beaucoup faire du ski et de la luge au chalet), à construire des tables et des bancs avec ce que nous avions sous la main et la nature.

Faire des feux de bois, à chanter, s'orienter dans la forêt avec une boussole et une carte, connaître les étoiles, à écouter la forêt, à observer les animaux, faire des jeux de piste, faire des rencontres avec divers populations savoir ce rendre invisible à respecter la nature ; j'ai appris le latin. J'aimais beaucoup la marche à travers les villages et la campagne, nous avons fait de très belles rencontres toujours bien accueilli par les gens.

Riaumont m'a rendu l’enfance que je n'ai pas eu. J'ai aussi appris à pardonner aux personnes qui m'ont fait du mal.

Nous allions à l’école à l’extérieur du village. J'ai appris divers métiers comme la maçonnerie avec Victor, à participer à la construction du village ; la peinture, la charpente, les cloisons, l’électricité, qui m'ont beaucoup servi au court de ma vie. Beaucoup de détente aussi : match de foot à Lens, le théâtre, le cinéma, la piscine, ballade à vélo, et bien d'autres choses encore.

Bien-sur il y avait des règles à respecter ; cela fait partie de l'éducation comme toutes les grandes familles. J'ai été dans des familles d’accueil, dans divers pays. Et que dire du père Revet... un homme bon, de valeurs, honnête et très juste. Il nous aimait comme ses enfants.

Puis j'ai fais mon chemin. J'ai été à l’armée, et vu le scoutisme... je me suis très vite intégré à la vie militaire ! J'ai passé mes permis à l'armée. Et je suis devenu chauffeur poids lourds pendant 42 ans. Je me suis marié, j'ai eu deux filles. J'ai hélas divorcé après 32 ans de mariage pour diverses raisons. Puis l’Afrique m'a attiré comme si j'avais une mission à accomplir. Je suis tombé dans le coma à cause du paludisme cérébrale et typhoïde. Je suis tombé très amoureux de cette femme africaine qui était à mon chevet jours et nuits ; depuis nous sommes mariés et heureux.

Quand je vois toutes la misère ici [au Cameroun], je suis resté pour aider de mon mieux. Nous sommes une famille très catholique et j'apprends encore beaucoup.

Je pensais que le village de Riaumont était fermé. Par hasard je suis tombé sur les réseaux sociaux. En apprenant le mal du village alors je me suis manifesté. Je ne pouvais pas laisser dire ces choses, alors j'ai décidé d’apporter mon témoignage.

Riaumont m'a sauvé ils m'ont redonné le goût de vivre d'aimer mon prochain, de rester humble, d'aider mon prochain, d’honorer mon père et ma mère, de tendre la main aux plus démunis.

Merci encore Padre ! Ma femme peut témoigner pour vous dire l'homme que je suis devenu grâce à vous. Je termine en disant "Et in terra pax hominibus bonae voluntatis" (Et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté).

 

Vincent F.

(témoignage sur Riaumont en 2007–2011)

"Je souhaite témoigner publiquement, en réaction aux accusations graves portées récemment contre l'œuvre de Riaumont  où j’ai été pensionnaire de 2007 à 2011. Certains anciens élèves, relayés par des documentaires et articles de presse, évoquent des faits de violence, de torture, de sévices corporels ou même d’abus sexuels.

Je tiens à affirmer fermement que je n’ai jamais été témoin de tels actes durant mes quatre années sur place.
Bien au contraire, cette école m’a offert un cadre structurant, éducatif et humain, loin des foyers civils dont certains élèves racontaient les dérives : drogue, alcool, violences, agressions sexuelles ou même prostitution de mineur. L’école de Riaumont, elle, proposait un environnement encadré, exigeant certes, mais juste et profondément respectueux de la dignité de chacun.

Je précise que je connaissais personnellement plusieurs des accusateurs. Ils faisaient partie des élèves les plus violents, tant envers leurs camarades que parfois envers leurs propres familles, certains parents menaçant même de porter plainte contre eux. Ce sont ces profils-là qui, aujourd’hui, ternissent l’image d’un lieu qui a su, pour beaucoup d’entre nous, être un refuge et un tremplin.

Durant mes années là-bas, j’ai eu accès à une éducation complète et riche. J’ai participé à des centaines d’activités : accrobranche, escalade, foot, tennis de table, menuiserie, poterie, musique, chant, travail à la ferme, horticulture…

J’ai appris la maçonnerie, ce qui m’a permis ensuite d’intégrer les Compagnons du Devoir avec aisance. J’ai voyagé à travers la France, découvert le ski, les raquettes, le kayak, le vélo, visité des musées et des châteaux. J’ai aussi appris à nager, à cuisiner, à faire du feu, à couper du bois, à faire des nœuds, à pratiquer le rappel et j'en passe tellement !

Oui, les tensions entre élèves existaient, comme dans tout établissement accueillant des jeunes en difficulté. Mais les éducateurs, souvent des moines, savaient les désamorcer avec justesse et humanité. Ils nous enseignaient des valeurs fortes : le respect de l’autre, le refus de la violence gratuite, l’interdiction de frapper un homme à terre ou de s’acharner à plusieurs contre un seul. Les cérémonies religieuses, même pour ceux d’entre nous qui n’étions pas croyants, invitaient à l’introspection, à la concentration, au calme, et au respect des convictions de chacun.

Ce témoignage, je le fais en mon âme et conscience, par devoir de vérité. Car cet établissement, malgré ses imperfections comme tout lieu humain, ne mérite pas d’être sali par des récits mensongers ou volontairement exagérés par idéologie.

En espérant que la justice fasse son travail en faisant preuve de discernement."

 

Ludovic G.

(témoignage sur Riaumont en 2001-2007)

"Il ne s'agit pas de vouloir détruire une œuvre ni de la soutenir mais d'abord de défendre la vérité. Dans un établissement parfois il y a des choses à améliorer et d'autres à abolir. Cette notion de bien ou de mal absolu m'est étrangère.

À Riaumont le cadre général était pas mal, mais je ne considère pas pour autant que la déontologie y était 100% parfaite. De bons souvenirs de Riaumont et un dévouement tout en pensant qu'il y avait certaines choses à corriger. Ce serait comme aller au restaurant et de dire que les menus ne sont pas bons ; car sur la carte du restaurant un seul plat aurait des défauts en matière de goût, quand la quasi totalité des autres plats relèvent de l'excellence en matière de goût.

Moi j'ai donné ma version des faits sans chercher à donner tort ou raison envers qui que ce soit. Mon objectif était juste de décrire la vérité telle qu'elle existe. Car le côté militant des pro ou anti Riaumont empêchait toute analyse impartiale permettant de mieux diagnostiquer le problème."
 

Marc D.

(témoignage sur Riaumont en 2001-2006)

"Je n'ai pas de mots mis à part dire MERCI, Riaumont m'a aidé à me remettre sur les rails car j'ai eu une période de "pétage de plombs" qui aurait pu être préjudiciable aussi bien pour moi que pour ma famille.
Je pense que Riaumont est victime aujourd'hui d'un diabolisation. Beaucoup oublie et surtout oublie de souligner que les gens les plus violents sont les enfants entre eux. Il n'y a qu'à regarder les informations où il y a une montée de la violence.

Les pères et frères de Riaumont ont du s'adapter à certains comportements aussi pour s'imposer mais aussi rappeler la hiérarchie afin de nous remettre et rappeler surtout.
Quand on est enfant, on a pas la même vision qu'aujourd'hui en tant qu'adulte, déjà on a pris de la hauteur, on a pris conscience de la violence de la vie, des claques que l'on se prend tout au long de notre vie. L'individualisation de notre société.
La diabolisation de Riaumont est aussi liée à des intérêts politiques que l'on veuille ou non, même si certains veulent le masquer".

 

 

Geoffray Alleman

(témoignage sur Riaumont en 1996-2008)

"C'est avec grand plaisir que je vous écris. En effet, passé au village d'enfant de Riaumont de 1995 à 2008, je retiens que des choses inoubliable. 

Scolarisé dans un 1er temps à l'école Notre Dame de Fatima a la chapelle d'Armentière (59) puis la seconde partie au sein même du village d'enfants de Riaumont. J'ai commencé louveteaux puis finis scout.

Je retiendrais des année formidable remplis de souvenirs une bande de pote. Les mercredi après midi à l'embellissement et entretient du village sans oublier l'épluchage de pomme de terre pour avoir les frites le jeudi. C'est aussi le moment du fameux jours de sport. La semaine est marqué par les enseignements de nos religieux et civils qui ne sont pas tous pareil. Un cours de math.-physique avec le père Do c'est génial... Les devoirs surveillés le soir après les cours. 

Je suis parti après la 3e en Cap-Bep menuiserie au lycée Béhal à Lens. Puis après ces 2 années je suis revenue à Riaumont pour travailler en tant qu'intérimaires sur le chantier de l'église. Maintenant militaire. Mariée et père d'un formidable garçon.

Je retiens toujours ce passage à Riaumont, et je suis fier de le dire. J'en parle même avec les officiers. J'ai forgé mon caractère et ma devise avec Riaumont sans eux je serais peut être pas la même personne ou même je serais peut être sans emploi, sans toit, sans rien. 

Le scoutisme et la croyance en Notre Seigneur, ainsi que ses année passés par le Village m'ont fait avancer dans ma vie, la preuve. Maintenant je suis trop loin pour y revenir, mais j'y songe. Rien que de venir présenter mon fils et ma compagne, leur faire visiter ces lieux magiques et plein de souvenirs...

Riaumont une très grande fierté pour moi ; j'ai pu apprendre ce que je valais, et montrer à ma famille ce que je pouvais vraiment être. Je ne suis pas le délinquant que mes parents disait ! Maintenant ils sont fiers de moi. Merci à vous Riaumont."

 

Louis Tissot

(témoignage sur Riaumont en 1991-1992)

"J’ai passé une année formidable à Riaumont. Entre la ferme, les batailles d’eau, le château, les activités des louveteaux, le feu de la St Jean, le pèlerinage de Chartres, frère Nicolas… j’ai vraiment aimé. 

Dans cet environnement de garçons, où certes tout n’était pas parfait, mais où les cadres nous enseignaient le goût du beau avec les chants, l’esprit de chevalerie (c’est là qu’est née ma vocation de militaire) mis en dessin par Pierre Joubert, de l’effort avec les travaux pour la laverie et la chapelle, j’ai vécu un moment génial dans mon enfance. 

Les frères étaient justes, bons et savaient s’amuser avec des enfants de nos âges. Frère Nicolas était responsable des Korrigans. J’ai le souvenir d’un moine joyeux, qui discutait avec nous et riait beaucoup. Je garde un excellent souvenir de Riaumont."

 

Jérôme D.

(témoignage sur Riaumont en 1989-1997)

"Pensionnaire à l'âge de 7 ans... mon dernier fils à 7 ans, et je vous garanti que j'ai pas envie de l'envoyer en pension ne rentrant que toutes les 3 semaines.

Si ma mère a du faire ça, c'est que Riaumont apportait une véritable solution, et un soutien dans la vie de ma famille. Sans repère paternel, mes frères et moi avons trouvé auprès des Pères et des Frères, ce qui nous manquait, une autorité (certes ferme), mais toujours bienveillante.

La spiritualité scoute que je vis toujours au quotidien, le coutumier, m'ont données de quoi structurer mon âme et mon corps.

Les reproches fait sont tous grossit voir inventés, j'étais en même temps que la plupart des plaintifs. C'est au contraire les éducateurs qui nous protégeaient de la violence qui aurait régner parmi nous sans eux. Il faut que Riaumont continue, pour continuer cette action éducative dont tant d'enfants manquent.
Oui, que vive Riaumont !

 

Thierry Foglia

(témoignage sur Riaumont en 1985-1989)

"... marié trois garçons, éducateur des ados à la rue, je dois tout à mon village, oui tout. (...) On n'était des garçons durs, Riaumont a fait de nous des hommes responsables, volontaires, ordonnés, généreux, sincères. Et vous osez salir nos mémoires, nos familles, nos enfants ! Quelle douleur vous nous faites ressentir, en salissant par mensonges notre Village, nos Pères, notre Père Argouarc’h qui s'est tant battu à la suite du grand Père Revet, à continuer cette grande œuvre de Dieu. Vous n'imaginez même pas le mal intérieur que vous avez provoqué dans chacun d'entre nous.

Mais nous bataillerons tous ensemble pour la vérité, car c'est le premier honneur qu'on nous enseigne au village, la Vérité ! On peut tout combattre sauf la vérité ! Jamais notre Village n'a manqué à son honneur de dire la Vérité, et nous témoignons tous pour la Vérité. Evidemment que pour ceux qui n'aiment pas les vraies valeurs, le vrai amour, la vrai Foi, ne peuvent pas comprendre ses effets, mais qui l'avons vécu, nous pouvons témoigner ! (...). Arrêtez vos mensonges grotesques car votre méchanceté malsaine continuera dans l'éternité, et vous n'aurez que du remords et il sera trop tard pour tous vos mensonges !

Riaumont un jour, Riaumont toujours !

 

 

Joris Bordez

(témoignage sur Riaumont en 2001-2003)

"Étant ancien garçon de Riaumont, je peux affirmer que toutes ces accusations sont que calomnie !
C'est un acharnement médiatique... Riaumont et l'encadrement m'ont appris les bonnes valeurs que je n'ai pu trouver ailleurs. Le scoutisme comme base, j'ai aussi appris un métier qui m'a ensuite aidé dans la vie d'adulte. 

Riaumont m'a accueilli quasiment généreusement pendant 2 ans, car mes parents n'ayant pas les moyens donnaient ce qu'il pouvaient. 
Je suis fier d'avoir été garçon de Riaumont. Je trouve aberrant qu'on puisse salir cette école et ses encadrants avec de faux témoignage et d'utiliser dans un reportage la mort d'un ancien garçon ("Paix à son âme") qui a juste fait une bêtise de s'être enfermé sur lui-même.

J'espère de tout cœur que la Justice fasse sont travail et puisse blanchir l'école de Riaumont, car beaucoup d'enfants ont besoin de l'aide que l'on m'a apporté.

Cordialement 

 

 

Maha K.

(témoignage sur Riaumont en 2021-2024)

"J'ai passé trois ans à Riaumont, et je n'ai jamais été aussi heureux et aussi aidé par quelqu'un ; sans rien demander en retour, pas d'argent, pas de TIG, les Pèrse nettoyaient les espace communs eux-mêmes, mais nous devions respecter leur travail bien-sûr.

Le Père Dominique nous donnait quelques cours de français et de mathématiques, et on pouvait faire du travaille manuel avec le frère François -bien que pénible ça nous entretenait une bonne hygiène de vie-, et encore une fois c'était sans obligation !"

 

 

 

Quelques exemples de témoignages déjà en ligne :

Marcel Lemaire	ancien garçon † pensionnaire du village en	1964-1974
Fabrice Vigny	ancien garçon pensionnaire du village en	1969-1972
Joseph Yang Ko	ancien garçon pensionnaire du village en	1977-1980
Damien Nys	ancien garçon pensionnaire du village en	1983-1985
Stéphane R.	ancien garçon pensionnaire du village en	1986-1989
Vincent R.	ancien garçon pensionnaire du village en	1987-1991
Anthony Gourlin	ancien garçon pensionnaire du village vers	1989
Rémi Fournier	louveteau, pensionnaire, et scout entre	1985-1995
Ludovic M.	ancien garçon pensionnaire du village en	1990-1992
Nicolas Coine	ancien garçon pensionnaire du village en	1991-1992
Laurent Caravel	ancien garçon pensionnaire du village en	1991-1995
Guillaume VD	ancien garçon pensionnaire du village en	1993-1997
Louis M.	ancien garçon pensionnaire du village vers	2010
Mahdi Y.	ancien garçon pensionnaire du village en	1994-2001
Tennesse W.	ancien garçon pensionnaire du village en	1995-2003
Louis-Gonzague M.	ancien garçon pensionnaire du village en	1996-1997
Thibault D.	ancien garçon pensionnaire du village vers	2001-2003
Charles B.	ancien garçon pensionnaire du village en	2004-2005
Philippe Drougard	ancien garçon pensionnaire du village en	2006-2007
Léopold Gérard	ancien garçon pensionnaire du village en	2008-2009
Florent N.	ancien garçon pensionnaire du village en	2010-2011
Guirec G.	ancien spahi pensionnaire du village en	2013-2018
Maxime Dubrulle	ancien garçon † pensionnaire du village en	2017-2019

 

Alexis Munos  (témoignage sur Riaumont en 1999-2001)

"De tous cœur avec vous dans votre combat, étant ancien garçon de Riaumont, vous m’avez apporté des valeurs qui me servent dans la vie de tous les jours, même si cela a pu être dur à certains moments je garde de très bon souvenirs. J’espère que la Justice rende enfin un verdict qui vous permettra de réouvrir les portes de ce lieu magique et bénéfique qu’est le village de Riaumont.. Vous souhaitant bonne continuation, bien cordialement !"

 

Hugues P. (témoignage sur Riaumont en 1994-1995)

"L’une des plus belle année de ma vie sans aucun doute !"

 

 

Louis d'. (témoignage sur Riaumont en 2001-2004)

"Je soutiens entièrement la communauté contre ces accusations. J'y ai passé 4 ans de ma scolarité et j'ai grâce à ça découvrir un métier, continuer ma scolarité dans laquelle j'avais énormément de difficulté, me former et me forger un caractère et un corps d'hommes armés pour affronter la vie. J'en garde de très bon souvenir de cohésion, d'aventure, de galère qui finissent bien. Des amitiés à vie, de très bonnes relations avec les religieux et enseignants de la communauté.

L'espérance est un trésor ! En udp."

 

Catherin de Vulliod (témoignage sur Riaumont en 2001-2004)

"Comme beaucoup d’anciens mon passage à riaumont était quitte ou double ! Par l’acquisition de valeurs importantes comme l’engagement, aller au bout de soi et au delà, ne pas céder à la facilité. L’adulte et le chef de famille que je suis maintenant doit beaucoup à cette école ! Mon sel regret est de ne pas y être entrer plus tôt."